La pratique dans le dojo
« Faire zazen calmement dans le dojo,
éteindre toute pensée négative,
cette joie est au-delà du paradis.
Le monde court après les profits sociaux,
les honneurs, les beaux vêtements et le confort,
mais la satisfaction de ces plaisirs passagers n’est pas la vraie paix.
Vous courrez et demeurerez insatisfaits jusqu’à la mort !
S’asseoir dans le dojo et pratiquer zazen,
se concentrer d’un seul esprit,
qu’il s’immobilise parfois ou que d’autres fois il bouge ;
voir de nos yeux de profonde sagesse intérieure ;
pouvoir observer et reconnaître intimement
le véritable aspect de toute action et de toute existence ;
pouvoir observer l’équilibre ;
comprendre et reconnaître d’un esprit parfaitement tranquille ;
si vous êtes ainsi,
votre dimension spirituelle, la plus élevée en ce monde,
ne pourra être comparée à aucune autre. »
Maître Kodo Sawaki.
Zazen est très simple. Cependant, il est nécessaire d’être guidé dans la pratique par un enseignant confirmé. Il est donc préférable de pratiquer dans un dojo, où la présence des autres crée une forte atmosphère et où l’on peut recevoir un enseignement authentique.
Nouveauté
Nous venons d'acquérir un mokugyo (instrument de musique). Nous allons pouvoir chanter le MAKA HANNYA HARAMITA SHINGYO.
C’est l’un des sutras les plus importants du bouddhisme Mahayana. On l’appelle aussi, dans d’autres traditions bouddhistes, Sutra du cœur. C’est le cœur, l’essence de l’enseignement du Bouddha, résumé en 262 idéogrammes chinois. Il est chanté tous les jours après zazen dans les temples et dojos.
Le sens de ce sutra : lorsque le bodhisattva comprend que formes et phénomènes ne sont pas différents de la vacuité, il réalise la grande sagesse et par cet éveil, il aide toutes les existences à se libérer de la souffrance.